Le mouvement ANV-COP21
Action non-violente COP21 est un mouvement de citoyennes et de citoyens qui ne se résignent pas face au dérèglement climatique et aux injustices sociales qu’il engendre. Parce que c’est l’enjeu majeur de notre génération, nous nous organisons pour résister aux projets et aux politiques qui aggravent le dérèglement climatique. Pour cela, nous faisons le choix d’une stratégie 100 % non-violente et s’il le faut, d’entrer en désobéissance civile.
Notre histoire
En 2015, alors que la COP21 est organisée en France, le risque d’un nouveau sommet pour rien est réel. Des premiers collectifs s’organisent alors pour exercer une pression citoyenne forte, afin que l’accord soit le plus ambitieux possible.
Des actions non-violentes mêlant humour, audace et détermination mettent en lumière la culpabilité d’institutions. La campagne des Faucheurs de chaises, menée dans des banques de tout le pays, permet notamment d’affirmer que « l’argent pour la transition existe : il est dans les paradis fiscaux ! »
L’accord de Paris n’est pas contraignant et les engagements des États sont insuffisants. Mais l’objectif affiché est digne d’être défendu : limiter le réchauffement global « nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5 °C ». Au regard de cet objectif, les projets qui aggravent le dérèglement climatique sont inacceptables, et nous sommes légitimes à entrer en résistance.
L’inspiration d’ANV-COP21, son lancement, ses premières actions, sont à retrouver dans le documentaire Irrintzina, le cri de la génération climat (Fokus21, 2017), qui est en accès libre sur Imago.
Nos engagements
Le choix de la non-violence ↓
Nous optons pour une stratégie 100 % non-violente, comprenant de nombreuses formes d’action différentes, désobéissantes ou non, plus ou moins risquées, permettant d’être inclusive. Nous proposons ainsi des manières différentes de s’investir à un maximum de personnes, quels que soient leur condition physique, leur âge, leur niveau d’engagement souhaité, leurs capacités etc.
L’action non-violente peut être à la fois juste et efficace, en s’inscrivant dans une démarche de changement radical tout en s’assurant du soutien de l’opinion publique et de la participation directe de la population. Parce qu’elle est basée sur la bienveillance, la sincérité et le respect des personnes, l’action non-violente permet de poser un conflit pour révéler une situation d’injustice, faire reconnaître la légitimité des interlocuteurs et des revendications, tout en créant les conditions du dialogue pour que ce conflit trouve une résolution constructive et positive. Cette approche permet ainsi d’agir non seulement sur les rapports de force, mais également sur les rapports de conscience.
La stratégie non-violente comprend de nombreuses formes d’action différentes, qu’il s’agisse d’actions symboliques ou d’actions directes d’interposition, d’actions constructives ou d’actions de non-coopération comme le boycott ou le retrait d’investissements toxiques. Ces formes d’actions permettent de faire participer la population dans sa diversité : toute personne jeune ou âgée, précaire ou aisée. Elles permettent à chacun·e de s’investir en fonction de sa disponibilité et de sa capacité à affronter ou pas la répression policière ou les risques juridiques.
La stratégie non-violente permet non seulement d’obtenir le soutien de l’opinion publique, mais se construit aussi avec la participation directe des citoyen·nes. Un mouvement non-violent porte en lui même un autre type de société : une société basée sur la participation de tou·tes et la diversité plutôt que sur des élites spécialisées (qu’il s’agisse d’experts scientifiques ou économiques, de représentant·es politiques, ou d’activistes chevronné·es), une société basée sur une culture de non-violence, de bienveillance et de respect, une société basée sur la coopération plutôt que sur la compétition et la domination.
Construire un mouvement de masse ↓
ANV-COP21 s’implique dans l’organisation de mobilisations citoyennes de masse de différentes formes : marches pour le climat, Villages des alternatives, aide à des groupes de jeunes en grève pour le climat, rassemblements et évènements pour le climat, etc. Ces mobilisations contribuent à augmenter le niveau de conscience sur l’urgence climatique et le changement de système, tout en permettant à des nouvelles personnes de faire leurs premiers pas dans le mouvement.
ANV-COP21 anime un réseau de groupes d’action dans plus de 50 territoires en France, accueillant les citoyen·nes tout proche de chez elleux et œuvrant ensemble pour un changement systémique.
Nos méthodes de coordination et de coopération, notre fonctionnement collectif, nos principes de non-violence, sont à la fois des moyens employés pour mener des actions et développer des projets, mais pas seulement. Ils permettent aussi de construire directement le type de société dans laquelle nous souhaitons vivre, ici et maintenant, en appliquant concrètement nos principes de solidarité, d’entraide et de partage d’expériences entre territoires, par notre pratique de la démocratie, et par le développement d’une culture de non-violence, d’inclusivité et de non-discrimination.
Fonctionnement
Un mouvement organisé : l’importance des méthodes ↓
L’action citoyenne collective est au cœur de notre démarche. Une de nos principales caractéristiques est d’être une dynamique qui invite les gens à s’organiser et agir ensemble. Il n’y a pas de système d’adhésion ou de statut formel de “membre”.
ANV-COP21 fonctionne avec des méthodes disciplinées visant à allier efficacité, démocratie et bienveillance, avec des réunions commençant et se terminant à l’heure, des ordres du jour minutés et envoyés à l’avance, des systèmes de demande et de distribution de parole favorisant l’inclusivité et la parité, des modes de prise de décision efficaces, et des comptes-rendus synthétiques finalisés et envoyés rapidement précisant les décisions actées et les tâches à faire.
En tant que mouvement citoyen, ANV-COP21 reçoit une partie essentielle de ses financements de la part de citoyen·nes qui ont choisi d’agir par le don, renforçant ainsi les actions et la légitimité d’ANV-COP21. ANV-COP21 n’accepte aucun financement lié à une contrepartie politique ou à une entreprise dont nous dénonçons l’activité. Ainsi, nous maintenons notre indépendance et notre liberté d’action.
Un réseau ↓
Les groupes locaux ANV-COP21 sont autonomes et peuvent organiser leurs propres activités au niveau local, indépendamment des projets nationaux, du moment qu’ils respectent les textes fondamentaux du mouvement. Ils sont aussi autonomes au niveau financier et auto-financent leurs activités au niveau local.
Trouver le groupe le plus proche de chez moi
Les groupes locaux se coordonnent entre eux au niveau global, via des outils de communication et via des réunions physiques de Coordination du mouvement.
Une équipe d’animation nationale décentralisée met en œuvre concrètement ces orientations en animant le réseau. Elle s’occupe également au niveau global des relations aux autres mouvements nationaux, avec les médias nationaux, met en place des outils mutualisés pour les groupes locaux, lance des projets au niveau national, etc. Cette équipe d’animation, mise en place par la Coordination du mouvement tous les trois ans, se renouvelle et se renforce entre temps par cooptation.
Les membres de cette équipe ne sont pas physiquement réunis dans un “siège” national, mais travaillent à distance, en réseau, depuis différents territoires.
Le lien avec Alternatiba ↓
Action non-violente COP21 forme un même mouvement avec Alternatiba, qui met en valeur les alternatives permettant de construire une société plus juste et plus soutenable. Nous sommes convaincu·es qu’en résistant (ANV-COP21) à ce qui continue d’aggraver la situation et en construisant les alternatives (Alternatiba), nous pouvons amener un changement systémique. Nous avons une même équipe d’animation fusionnée, des coordinations fusionnées, certains de nos groupes le sont aussi.
Textes fondateurs
Debout et déterminé·e·s pour le climat
L’Appel « Debout et déterminé·e·s pour le climat » a été lancé en juin 2015, quelques mois avant la COP21. Son objectif était d’appeler à mener des actions non-violentes et déterminées avant, pendant et après la COP21, afin de contribuer à l’émergence d’un mouvement citoyen de masse pour relever le défi climatique.
Des milliers de citoyen·ne·s ont signé l’appel et ont participé à des actions et des mobilisations en marge de la COP21. Depuis, l’Accord de Paris a été signé par les Etats du monde entier. Hélas, bien que cet Accord fixe des objectifs ambitieux – limiter le réchauffement climatique en-dessous des seuils de 1,5°C ou 2°C -, il ne contient aucune mesure concrète et juridiquement contraignante pour que ces objectifs soient atteints. En conséquence, les plus grandes multinationales extractivistes continuent d’exploiter les ressources fossiles – pétrole, gaz, charbon, sables bitumineux, gaz de schiste – toujours davantage, toujours plus loin, toujours plus profondément, allant à l’encontre des objectifs de l’Accord de Paris et aggravant le dérèglement climatique.
Nous ne pouvons pas, en tant que citoyen·ne·s, nous contenter d’attendre que la solution vienne d’en haut et espérer que la situation s’arrange d’elle-même. Il faut agir directement, s’opposer et s’interposer aux projets destructeurs du climat, tout en construisant les alternatives qui existent déjà sur nos territoires. Toi aussi, rejoins le mouvement !
Les événements climatiques extrêmes se multiplient et deviennent de plus en plus destructeurs : ouragans, cyclones, inondations, sécheresses, incendies… Alors que la température du globe n’a augmenté que de 0,85°C, la réalité du dérèglement climatique est déjà une tragédie pour des millions de personnes de tous les continents, et notamment dans les pays du Sud, qui sont pourtant les moins responsables des émissions de gaz à effet de serre à l’origine du dérèglement en cours.
Si nous continuons d’émettre autant de gaz à effet de serre que nous le faisons aujourd’hui, nous atteindrons le seuil d’impact majeur des 2°C d’augmentation dès les années 2035, exposant les enfants qui naissent aujourd’hui à des conditions de vie inédites depuis plus de 10.000 ans : destruction de la biodiversité, montée des océans spectaculaire provoquant le déplacement forcé de millions de personnes, disparition de terres cultivables et baisse des rendements agricoles qui entraîneront à leur tour famines, conflits de plus en plus nombreux.
Bref un monde qui d’ici 2100 et avec 4,5°C supplémentaires, voire bien plus, ne permettrait plus des conditions de vie civilisée sur terre.
Nous sommes de fait la génération qui doit trouver les solutions et enclencher les changements profonds dont nous avons besoin avant 2035 !
Le changement climatique ne tombe pas du ciel !
Il est produit par toutes les multinationales qui continuent d’extraire les ressources fossiles du sol, et qui développent de surcroît les fausses solutions qui risquent d’empirer la situation ! Il est produit par l’inaction des politiques et le travail de sape des lobbies !
Alors que la COP21 va replacer la question du climat au centre de l’agenda politique international, il nous faut absolument traduire la gravité et l’urgence de la situation pour que le grand public comprenne ce qui est réellement en train de se passer. Nous avons besoin de mener des actions très fortes, qui frappent l’imaginaire, qui bousculent les mentalités. Et en même temps, nous avons besoin d’actions qui inspirent, qui donnent de l’espoir, et qui mettent en mouvement le plus grand nombre.
Pour une riposte non-violente et déterminée, radicale et populaire
Nous avons les moyens de mener des actions à la fois fortes, radicales, déterminées, tout en bénéficiant du soutien de l’opinion publique, et de la participation la plus large possible des gens via une stratégie d’actions clairement non-violentes.
De Gandhi aux Indignés Espagnols du 15-M, de Martin Luther King au Printemps Arabe et au mouvement Occupy, des millions de personnes ont déjà montré l’exemple de luttes qui ont su faire basculer les rapports de force et changer les rapports de conscience, en refusant de répondre à la violence par la violence, mais en menant des actions non-violentes déterminées et à visage découvert, dans le respect des personnes et dans l’opposition la plus ferme à l’injustice.
Aujourd’hui, c’est d’un grand mouvement pour la justice climatique dont nous avons besoin, non-violent et déterminé, radical et populaire.
Qu’il s’agisse d’actions symboliques, artistiques ou humoristiques, ou d’actions directes d’interposition, d’occupation ou de blocage, d’actions constructives ou d’actions de non-coopération et de boycott, l’action non-violente peut être l’instrument du changement capable de réunir la population dans toute sa diversité.
Nous invitons toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans cette voie à nous rejoindre pour préparer et pour mener de telles actions non-violentes pendant la COP21, et au-delà !
Premier·e·s signataires de cet appel:
Frédéric Amiel (Paris), Marie Arthuys (Bayonne), Elise Ayrault (Saint-Quentin-en-Yvelines), Geneviève Azam (Toulouse), Benjamin Ball (Argenteuil), Christophe Barrau (Créteil), Julie Borowiak (Villeneuve Saint Georges), Barth Camedescasse (Mouguerre), Geneviève Coiffard-Grosdoy (Loire Atlantique), Alain Combemorel (Pays de la Loire), Nathalie Delhommeau (Paris), Jérôme Desquilbet (Paris), Philippe Dorléans (Vallée de Chevreuse), Txetx Etcheverry (Pays Basque), Khaled Gaiji (Trappes), Gayanhé Jovet (Paris), Anne Lacouture (Larzac), Antoine Le Bail (Paris), Ben Lefetey (Gaillac), Gilles Lemaire (Paris), Gabriel Mazzolini (Paris), Jon Palais (Landes), Christopher Petts (Paris), Malika Peyraut (Poitiers), Sabrina Ravetta (Pays Basque), Mirène Sardat (Paris), Lili Schneider (Paris), Romain Toublant (Nantes), Françoise Verchère (Loire-Atlantique), Damien Vouzellaud (Paris)
Charte des actions locales
Les groupes locaux d’ANV-COP21 peuvent organiser leurs propres actions non-violentes, indépendamment des campagnes nationales, du moment que les critèes détaillés dans cette charte sont respectés.
Non-violence, climat, mouvement de masse
Les actions locales d’ANV-COP21 :
- respectent les critères d’action sur la non-violence d’ANV-COP21
- ont comme thème celui du climat : soit en visant une cible particulièrement emblématique du climat (projets d’énergies fossiles, subventions aux énergies fossiles, etc.), soit en mettant en évidence un lien entre un autre thème et celui du climat. La bataille pour le climat est une bataille globale par essence, qui conditionne de nombreux autres enjeux liés à l’agriculture, l’économie, la justice sociale, la démocratie, la paix, etc. Ces liens ne sont pas toujours évidents, et c’est précisément une des tâches d’ANV-COP21 de les rendre visibles. Par exemple, la campagne des Faucheurs de chaises contre l’évasion fiscale visait à populariser le slogan “l’argent pour le climat est dans les paradis fiscaux”, et la campagne contre le traité de libre-échange CETA revendiquait “Climat ou CETA, il faut choisir”.
Pour les groupes se focalisant plus particulièrement sur un projet nocif sur leur territoire, dont le lien avec le climat n’est pas explicite ou moins direct (incinérateur, mine d’or…), le lien avec le climat peut être fait de manière moins prédominante dans la communication (ce n’est pas forcément l’étendard de la lutte), mais la manière de participer à la lutte doit toutefois s’inscrire dans la lutte plus globale contre le système qui produit le dérèglement climatique, en participant à la critique de sa logique extractiviste, productiviste, capitaliste, de surconsommation, du jetable, etc., et être en phase avec les textes fondateurs d’ANV-COP21 et Alternatiba. - s’inscrivent dans la philosophie du slogan “Changeons le système, pas le climat”, c’est-à-dire visant à un changement en profondeur du système et de nos modes de vie, à l’opposé de la logique de la croissance verte. Les actions d’ANV-COP21 doivent ainsi respecter les positions de fond de l’Appel “Debout et déterminés pour le climat” d’ANV-COP21 et de la Charte des Alternatiba, notamment en ce qui concerne les fausses solutions dans lesquelles nous ne nous reconnaissons pas (géo-ingénierie, OGM, agro-carburants, marchés carbone, mécanismes de compensation, nucléaire…) et les alternatives que nous voulons soutenir (agriculture paysanne, consommation responsable, circuits-courts, relocalisation de l’économie, partage du travail et des richesses, reconversion sociale et écologique de la production, finance éthique, défense des biens communs comme l’eau, la terre ou les forêts, pêche durable, souveraineté alimentaire, solidarité et partage, réparation et recyclage, réduction des déchets, transports doux et mobilité soutenable, éco-rénovation, lutte contre l’étalement urbain et l’artificialisation des sols, aménagement du territoire soutenable, démarches de préservation du foncier agricole, défense de la biodiversité, sobriété et efficience énergétique, énergies renouvelables, plans virage énergie climat, villes en transition, sensibilisation à l’environnement, etc)
- sont identifiées “ANV-COP21”, notamment en portant les gilets ou les t-shirts ANV-COP21, en utilisant le logo d’ANV-COP21 sur les banderoles et les tracts, etc. L’identification d’ANV-COP21 et du logo de la main ouverte permettent d’inscrire chacune de nos actions dans le projet plus global de la construction d’un mouvement de masse pour le climat. Quel que soit le lieu où une action locale est menée, et quel que soit son thème, chaque action contribue ainsi également à renforcer le mouvement global, à montrer qu’un même réseau existe dans une multitude de territoires.
Autonomie financière et matériel commun
Les groupes ANV-COP21 sont autonomes au niveau financier, et auto-financent leurs actions au niveau local. Le mouvement global d’ANV-COP21 peut mettre du matériel à disposition, notamment des gilets logotés “ANV-COP21”.
Juridique
Que les actions non-violentes soient identifiées ANV-COP21 n’empêche pas que chaque participant-e à une action engage sa propre responsabilité juridique personnelle. Chaque groupe local, et chacun-e de ses participant-e-s, sont ainsi responsables des actions qu’ils mènent. Toutes les personnes qui participent à une action doivent donc avoir été informées des risques juridiques qu’elles encourent personnellement. Le groupe doit également être prêt à organiser les actions de soutien éventuellement nécessaires en cas de poursuites en justice, et faire le lien avec les actions de solidarité qui pourront être organisées au niveau du réseau d’ANV-COP21. Le mouvement peut proposer son aide pour l’analyse des risques juridiques des actions ANV-COP21 et la stratégie à suivre en cas de poursuite en justice.
Communication
Quand les conditions de confidentialité le permettent, les groupes locaux d’ANV-COP21 sont invités à signaler leurs actions à l’équipe d’animation nationale à l’avance, pour faciliter le relais national de la communication.
Fonctionnement
L’ensemble des groupes locaux se coordonnent entre eux au niveau national, via des outils de communication et via des réunions de Coordination du mouvement qui se tiennent plusieurs fois par an, en commun avec le réseau des groupes Alternatiba, afin de définir les grandes orientations politiques et stratégiques du mouvement.
Une équipe d’animation nationale composée d’environ 80 personnes issues de différents groupes et territoires, mise en place par cette Coordination du mouvement, anime le réseau et met en œuvre concrètement ces orientations.
ANV-COP21 fonctionne avec des méthodes disciplinées visant à allier efficacité, démocratie et bienveillance, avec des réunions commençant et se terminant à l’heure, des ordres du jour minutés et envoyés à l’avance, des systèmes de demande et de distribution de parole favorisant l’inclusivité et la parité, des modes de prise de décision efficaces, et des comptes-rendus synthétiques finalisés et envoyés rapidement, et précisant les décisions actées et les tâches à faire.
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